Un marteloscope est un dispositif pédagogique que l’on
utilise pour simuler des éclaircies de peuplements irréguliers
(taillis sous futaie et taillis vieillis) dans les conditions du réel. Cet
outil de travail, d’une superficie d’un hectare, est complété par une
application informatique qui permet à l’opérateur, une fois
l’exercice de désignation effectué, de visualiser les résultats de
marquage, tant sur le plan qualitatif que quantitatif.
Sur le terrain, tous les arbres inclus dans un marteloscope
sont identifiés (numéros, essence…), estimés (diamètre, volume,
qualité) et localisés (coordonnées par triangulation) dans l’espace.
Ces informations donnent un aperçu de l’état initial du
peuplement : éléments chiffrés utiles tels que le volume sur pied,
la surface terrière, la répartition des essences… ainsi que le plan
précis du dispositif.
Avec l’application informatique associée, on édite, à partir
des choix opérés par les participants, une synthèse détaillée de
l’opération simulée : volume retiré, catégories de bois enlevées…
Le marteloscope sert de support à des exercices. Certains Centre Régionaux de la Propriété Forestière le
proposent notamment aux propriétaires forestiers afin qu’ils visualisent
l’intensité et la nature du prélèvement qu’ils auraient opérées. Une
manière pour eux d’étalonner leur marquage.
Plusieurs personnes peuvent travailler de manière
simultanée sur un marteloscope. L’opérateur est placé dans les
conditions propres d’un véritable martelage. Au lieu de marquer
réellement les individus à enlever, il indique sur une feuille, ou
mieux sur un plan, les arbres qu’il décide de prélever. L’exercice
se fait seul ou par équipe de deux à quatre.
Lors du martelage, il est important de noter les raisons de
l’enlèvement d’un arbre. Cela permet, lors du débriefing qui est
systématiquement organisé ensuite, de revenir sur certains cas où
les avis des marteleurs ont été différents.
Une démonstration/formation est organisée par le CRPF de Poitou-Charentes le 16 février à Vasles (86) et le 17 février à Vernoux en Gâtine (79). Contact : Martial Hommeau, ingénieur CRPF Poitou-Charentes
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